jeudi, novembre 30, 2006

Une pause vivifiante à Québec


La semaine dernière je suis partie 3 jours à Québec, armée de mon sac à dos, d’une carte et de mon appareil photo bien sûr. Il existe ici un organisme de covoiturage super pratique et super pas cher, c’est donc grâce à allocar que je me suis rendue à Québec pour seulement 16 $. Mes compagnons de route certes très sympathiques (j’ai aussi compris la moitié de ce qu’ils racontaient) m’ont gentillement conseillé certaines visites... et ont commencé à débattre sur qui sortira prochainement de la loft story. Me voilà donc à écouter des histoires digne d'un épisode des feux de l'amour avec l’accent hautement québécois. Je peux vous dire que là j’étais dans le bain.
Me voilà donc arrivée dans une auberge de jeunesse, endroit où j’adore toujours me rendre car on rencontre toujours des gens venus de partout. Certes ces rencontres sont souvent éphémères, mais n’est-ce pas ça justement qui fait la joie du voyageur ? J’ai donc rencontré Anna, une australienne d’environ mon âge, qui m’a accompagné dans un petit bout de mon voyage. Nous avons été à une manisfestion de vidéo puis à un concert qui passait en revu toutes sortes de chansons à la fois anglophones, françaises et québécoises ! Le tout agrémenté d’un pichet de bonne Boréale (bière québécoise).
Il faut aussi que je vous dise combien Québec est une ville agréable. Je suis tombée en amour de Québec (pour ceux qui suivent pas, je vous renvoie à un petit site d’expressions québécoises...). Je me suis retrouvée sillonnant les rues biscornues de Québec, les rues à l’européenne (Québec est la ville où ont débarqué les français et c’est principalement dans la ville de Québec qu’est née le Québec). Me voilà donc devant des paysages plus familiers, loin du métro de Montréal, sereine devant le St-Laurent. Et j’ai arpenté la côte de la Citadelle, manger des queues de castors, me suis perdue, j’ai magasiné dans les magasins à touristes, j’ai marché... et je me suis rendue en-dehors du Vieux-Québec où la vie ressemble plus à celle de Montréal. Près de la côte d’Abraham, il y a tout un quartier qui a été restructuré (notons que Québec est une ville industrielle et plein d’architectures sont rendus comme des squelettes) il y a ce qu’ils apellent le complexe de la Méduse : plusieurs galeries (photos, peinture, vidéo...) forment un réseau autour de l’art contemporain. Il y a aussi des résidences d’artistes, de nombreuses manifestations s’y déroulent. J’ai donc pu comprendre comment fonctionnait ce petit réseau en bavardant avec chacune des galeristes et j’ai accepté une invitation pour une visite des ateliers. Je reverrai donc Québec avant de partir.
Partir... j’y pensais plus. Mais 3 jours c’est court et me voilà à nouveau en direction de Montréal. En tout cas maintenant j’ai attrapé le virus. Déjà plein de voyages en tête, à mon retour en France c’est certains, faudra que ça bouge !

jeudi, novembre 16, 2006

stage : prend de la consistance


Enfin le grand rush est terminé ! Ma petite vie montréalaise est bien mouvementée. Au centre de design, nous étions tout un petit monde à aller et venir pour monter la soirée des 25 ans du centre, soirée qui s’est révelée être plutôt arosée et le buffet ne manquait pas de créativité (design culinaire inspiré d’architecture). En réalité, cette soirée était plutôt l’occasion de réunir tout ce petit monde du design montréalais autour d’un, voire plusieurs verres de champagne. Mais nous retiendrons l’installation faite par les Ritas, collectif de designer multidisciplinaire. Leur installation consistait à récupérer les caisses normalement utilisées pour exporter les expositions ainsi que toute sorte de fournitures et outils. En somme, un espèce d’amas d’objet positionné de façon à ce qu’il donne l’impression de sortir du plafond. Avec la joyeuse bonne humeur de tout ce petit monde, j’ai tout de même pu discuter avec un gentil bonhomme bien sympathique, Michel Dallaire, designer industriel, connu pour sa torche réalisée pour les jeux Olympique en 1976. Je fais tout de suite le pont avec la Biennale de design de St-Etienne dont je me suis occupée en parti. Michel Dallaire fait parti des designers exposés mais aussi :
- Atelier Orange, représenté par Koen de Winter qui réalise des céramiques
- Atelier Scrap/Etienne Jongen présente des sacs en vinyle réutilisé avec d’autres matériaux récupérés
- Brave Design/Andrea & Robert White, concepteur de luminaires contemporains
- Claude Maufette, designer industriel, présente des accessoires autour du vin (racles à bouteilles, attrape-bouchon)
- Erratum design/Frédéric Galliot & Vincent Hauspy, présente du mobilier plutôt simple et épuré
- Futil design/Alexandre Berthiaume, présente une chaise empilable
- Goyer Bonneau et Denise Goyer
- Harricana/Mariouche Gagné
- Hexagra/Barbara Layne
- Messier designers Inc.
- Morelli designers
- Périphère/Thien & My Ta Trung
- Rita
- Topo design/Charles Godbout & Luc PLante
- Fiasko design/Klause Aalto

Enfin, parenthèse fermée, le «rush» a continué avec le démontage de la soirée des 25 ans pour monter l’exposition «concours d’architecture et imaginaire territorial» qui montre les différents projets culturels au Québec, les participants, les gagnants ainsi que les réalisations (on peut notamment voir la planche du concours pour la Grande bibliothèque à Montréal...), le montage de cette exposition est une expérience enrichissante concernant la façon d’accrocher, la mise en espace et m’aura permis de m’improviser à la fois électricien, porteuse de poid lourd, escalatrice d’échafaudage, enfin éclairagiste...

vendredi, novembre 03, 2006

bref aperçu du festival du nouveau cinéma


Je trouve ça ahurissant comment les arts numériques et multimédias sont développés à Montréal. Depuis que je suis arrivée je ne cesse de tomber sur des festivals et manifestations liés au cinéma, à la vidéo, au film d’anim’ et courts. La semaine dernière encore j’ai pu assisté à Minute Moment. Le concept est simple: chacun peut apporter sa vidéo à condition qu’elle soit non narrative (les effets sont essentiellement graphiques), qu’elle dure une minute, que les images et les sons soient des créations. J’ai hésité à apporter ma vidéo, mais j’ai trouvé qu’elle ne se fondait pas assez dans leur univers (musique electro, pop...) et requiert plutôt le silence et le calme. Ce que j’aurai à reprocher à Minute Moment c’est justement ce trop plein d’images et de sons (1 heure de vidéo, soit 60 vidéoS sans quasi interruption), le spectateur reste passif devant l’écran. Il n’y a pas de véritable interractions entre lui, la vidéo et l’espace. Pas d’espace de respiration, on a vraiment pas le temps de s’imprêgner de ce qu’on voit. Je reste pourtant sur une note positive de ce que j’ai vu. En effet la «connection» est simple, et les gens sans prétention expliquent brièvement ou pas du tout leur travail (pourquoi faudrai-t’il toujours trouver des mots pour des choses qui se donnent à voir, à ressentir???)
Minute Moment se déroule chaque mois...serai-je sur la prochaine liste? à voir...
pour les interessés voici des liens de sites internet liés aux mêmes évènements, vous pourrez visionnez des vidéos: Dérapage (association étudiante au sein même de l’UQAM université où se déroule mon stage), et le site d’un des membres, membre d’une autre assoc’(ce monde là est un heureux réseau qui n’en finit pas). Par ce lien vous trouverez des liens qui vous mèneront vers d’autres liens...qui vous mèneront vers d’autres encore... voici la magie et la folie! du net!

mercredi, novembre 01, 2006

Si...


"Si Paris était comme Montréal, on ferait moins la queue quand on veut un taxi.

Si Paris était comme Montréal, le XVI° arrondissement parlerait anglais.

Si Montréal était comme Paris, on pourrait se balader à poil dans la rue en janvier.

Si Montréal était comme Paris, on dirait "faire du shopping", "aller au parking", "mail" ou "mel", mais aussi "tomber amoureux", "comme des petits pains", "faire un geste" ou "remorquage".

Si Paris était comme Montréal, on dirait "magasiner", "se parquer", "courriel" mais aussi "tomber en amour" (to fall in love), "comme des petits pains chauds", "poser un geste" ou "touing".

Si Montréal était comme Paris, on visiterait les égouts en barque.

Si Paris était comme Montréal, les gens seraint plus cools.

Si Montréal était comme Paris, le café serait meilleur.

Si Paris était comme Montréal, la viande serait plus tendre.

Si Paris était comme Montréal, il y aurait trois grands festivals de cinéma par an".

Dominique Noguez "Libertés"