mardi, décembre 12, 2006

exposition 10 ans Grafika


prochainement au Centre de design nous allons démonter l’expo actuelle pour monter une nouvelle expo : 10 ans Grafika. Il s’agit d’un concours au Québec de tout ce qui concerne le design graphique (affiche publicitaire, culturelle, identité visuelle, logo, pochette de cd, animation numérique, magazine, papeterie, packaging, design d’exposition, signalétique, livre, brochure, dépliant...). J’ai donc demandé à y participer plus vivement en proposant une scénographie. Il y a cependant beaucoup de contraintes (ex : les éléments doivent être exposés sous vitrine). Partant de cette contrainte, il ya pourtant 1000 façons de la détourner et proposer une scéno originale. La vidéo sera également présente, à nous de trouver la façon dont tous ces éléments hétérogènes seront présentés.
Mon rôle, et c’est aussi un privilège, est de déballer tout ce qui sera exposé. J’ai donc la chance de vivre une sorte d’avant 1ère en plus de pouvoir feuilletter les livres, déplier, ouvrir, observer... Le design graphique au Québec en concentré entre mes mains ! cool ! Je me suis donc attardée sur certains bouquins, notamment ceux de design, des portfolios qui montrent que le design se révèle être un art à part entière grâce à la photographie. Oui parceque tout les objets que j’ai pu voir sont mis en valeur grâce à des mises en situation, des décors, comme s’ils faisaient partie d’une pièce de théâtre dont ils auraient le rôle principal. J’ai notament retenu les photos du groupe de design Périphère. Enfin ! tout ça stimule mes papilles créatives. Pourquoi devrait-t-on toujours photographier nos projets sur un fond noir ?
Quoiqu’il en soit je remarque que le designer doit ou s’improviser également graphiste ou faire appel à de véritables graphistes, afin de communiquer ses travaux. Car oui ! ce que l’on nous apprend pas à l’école c’est bien ça. Savoir communiquer proprement ses projets que ce soit avec humour, poésie, détournement... il y a 1000 façons d’attiser le regard.



jeudi, décembre 07, 2006

De nouvelles aventures au programme

voilà une page tournée de mon aventure au Québec et puisque que voyager ce n’est pas juste découvrir des paysages et des monuments mais aussi des rencontres me voilà partie dans une nouvelle colocation. Mes bagages tout juste prêtes et le taxi était déjà là à m’attendre. Je n’ai pas eu le temps de me retourner, même pas le temps de vérifier si je n’avais rien oublié. J’y laisse une trace sans doute, on ne part jamais d’un endroit sans s’y attacher, mais il fallait que je vive une nouvelle aventure. Que c’est excitant de partir vers l’inconnu, vers un autre espace avec d’autres gens. L’espace du trajet j’étais donc sans domicile, sans quasi repères avec comme seul compagnon ma valise déjà chargée de plein de souvenirs. A peine le temps de tout déballer que me voilà déjà embarquée dans une folle journée. Je suis d’abord retournée sur la glace, ça faisait longtemps que j’avais pas enfilé des patins mais finalement j’ai réussis à protéger mes foufounes (voir dico). On a enchaîné avec un tournoi de boxe, Terrie la proprio y participait pour la 1ère fois, bref c’était l’occasion de voir un vrai show à l’américaine et de recontrer ce petit réseau de coloc’. Enfin pour pas changer nous avons terminé la soirée comme il se doit par quelques pintes de bières et une poutine pour digérer le tout. J’avoue que la poutine n’a jamais eu meilleur goût qu’à 3h du mat’. Aventures à suivre...

jeudi, novembre 30, 2006

Une pause vivifiante à Québec


La semaine dernière je suis partie 3 jours à Québec, armée de mon sac à dos, d’une carte et de mon appareil photo bien sûr. Il existe ici un organisme de covoiturage super pratique et super pas cher, c’est donc grâce à allocar que je me suis rendue à Québec pour seulement 16 $. Mes compagnons de route certes très sympathiques (j’ai aussi compris la moitié de ce qu’ils racontaient) m’ont gentillement conseillé certaines visites... et ont commencé à débattre sur qui sortira prochainement de la loft story. Me voilà donc à écouter des histoires digne d'un épisode des feux de l'amour avec l’accent hautement québécois. Je peux vous dire que là j’étais dans le bain.
Me voilà donc arrivée dans une auberge de jeunesse, endroit où j’adore toujours me rendre car on rencontre toujours des gens venus de partout. Certes ces rencontres sont souvent éphémères, mais n’est-ce pas ça justement qui fait la joie du voyageur ? J’ai donc rencontré Anna, une australienne d’environ mon âge, qui m’a accompagné dans un petit bout de mon voyage. Nous avons été à une manisfestion de vidéo puis à un concert qui passait en revu toutes sortes de chansons à la fois anglophones, françaises et québécoises ! Le tout agrémenté d’un pichet de bonne Boréale (bière québécoise).
Il faut aussi que je vous dise combien Québec est une ville agréable. Je suis tombée en amour de Québec (pour ceux qui suivent pas, je vous renvoie à un petit site d’expressions québécoises...). Je me suis retrouvée sillonnant les rues biscornues de Québec, les rues à l’européenne (Québec est la ville où ont débarqué les français et c’est principalement dans la ville de Québec qu’est née le Québec). Me voilà donc devant des paysages plus familiers, loin du métro de Montréal, sereine devant le St-Laurent. Et j’ai arpenté la côte de la Citadelle, manger des queues de castors, me suis perdue, j’ai magasiné dans les magasins à touristes, j’ai marché... et je me suis rendue en-dehors du Vieux-Québec où la vie ressemble plus à celle de Montréal. Près de la côte d’Abraham, il y a tout un quartier qui a été restructuré (notons que Québec est une ville industrielle et plein d’architectures sont rendus comme des squelettes) il y a ce qu’ils apellent le complexe de la Méduse : plusieurs galeries (photos, peinture, vidéo...) forment un réseau autour de l’art contemporain. Il y a aussi des résidences d’artistes, de nombreuses manifestations s’y déroulent. J’ai donc pu comprendre comment fonctionnait ce petit réseau en bavardant avec chacune des galeristes et j’ai accepté une invitation pour une visite des ateliers. Je reverrai donc Québec avant de partir.
Partir... j’y pensais plus. Mais 3 jours c’est court et me voilà à nouveau en direction de Montréal. En tout cas maintenant j’ai attrapé le virus. Déjà plein de voyages en tête, à mon retour en France c’est certains, faudra que ça bouge !

jeudi, novembre 16, 2006

stage : prend de la consistance


Enfin le grand rush est terminé ! Ma petite vie montréalaise est bien mouvementée. Au centre de design, nous étions tout un petit monde à aller et venir pour monter la soirée des 25 ans du centre, soirée qui s’est révelée être plutôt arosée et le buffet ne manquait pas de créativité (design culinaire inspiré d’architecture). En réalité, cette soirée était plutôt l’occasion de réunir tout ce petit monde du design montréalais autour d’un, voire plusieurs verres de champagne. Mais nous retiendrons l’installation faite par les Ritas, collectif de designer multidisciplinaire. Leur installation consistait à récupérer les caisses normalement utilisées pour exporter les expositions ainsi que toute sorte de fournitures et outils. En somme, un espèce d’amas d’objet positionné de façon à ce qu’il donne l’impression de sortir du plafond. Avec la joyeuse bonne humeur de tout ce petit monde, j’ai tout de même pu discuter avec un gentil bonhomme bien sympathique, Michel Dallaire, designer industriel, connu pour sa torche réalisée pour les jeux Olympique en 1976. Je fais tout de suite le pont avec la Biennale de design de St-Etienne dont je me suis occupée en parti. Michel Dallaire fait parti des designers exposés mais aussi :
- Atelier Orange, représenté par Koen de Winter qui réalise des céramiques
- Atelier Scrap/Etienne Jongen présente des sacs en vinyle réutilisé avec d’autres matériaux récupérés
- Brave Design/Andrea & Robert White, concepteur de luminaires contemporains
- Claude Maufette, designer industriel, présente des accessoires autour du vin (racles à bouteilles, attrape-bouchon)
- Erratum design/Frédéric Galliot & Vincent Hauspy, présente du mobilier plutôt simple et épuré
- Futil design/Alexandre Berthiaume, présente une chaise empilable
- Goyer Bonneau et Denise Goyer
- Harricana/Mariouche Gagné
- Hexagra/Barbara Layne
- Messier designers Inc.
- Morelli designers
- Périphère/Thien & My Ta Trung
- Rita
- Topo design/Charles Godbout & Luc PLante
- Fiasko design/Klause Aalto

Enfin, parenthèse fermée, le «rush» a continué avec le démontage de la soirée des 25 ans pour monter l’exposition «concours d’architecture et imaginaire territorial» qui montre les différents projets culturels au Québec, les participants, les gagnants ainsi que les réalisations (on peut notamment voir la planche du concours pour la Grande bibliothèque à Montréal...), le montage de cette exposition est une expérience enrichissante concernant la façon d’accrocher, la mise en espace et m’aura permis de m’improviser à la fois électricien, porteuse de poid lourd, escalatrice d’échafaudage, enfin éclairagiste...

vendredi, novembre 03, 2006

bref aperçu du festival du nouveau cinéma


Je trouve ça ahurissant comment les arts numériques et multimédias sont développés à Montréal. Depuis que je suis arrivée je ne cesse de tomber sur des festivals et manifestations liés au cinéma, à la vidéo, au film d’anim’ et courts. La semaine dernière encore j’ai pu assisté à Minute Moment. Le concept est simple: chacun peut apporter sa vidéo à condition qu’elle soit non narrative (les effets sont essentiellement graphiques), qu’elle dure une minute, que les images et les sons soient des créations. J’ai hésité à apporter ma vidéo, mais j’ai trouvé qu’elle ne se fondait pas assez dans leur univers (musique electro, pop...) et requiert plutôt le silence et le calme. Ce que j’aurai à reprocher à Minute Moment c’est justement ce trop plein d’images et de sons (1 heure de vidéo, soit 60 vidéoS sans quasi interruption), le spectateur reste passif devant l’écran. Il n’y a pas de véritable interractions entre lui, la vidéo et l’espace. Pas d’espace de respiration, on a vraiment pas le temps de s’imprêgner de ce qu’on voit. Je reste pourtant sur une note positive de ce que j’ai vu. En effet la «connection» est simple, et les gens sans prétention expliquent brièvement ou pas du tout leur travail (pourquoi faudrai-t’il toujours trouver des mots pour des choses qui se donnent à voir, à ressentir???)
Minute Moment se déroule chaque mois...serai-je sur la prochaine liste? à voir...
pour les interessés voici des liens de sites internet liés aux mêmes évènements, vous pourrez visionnez des vidéos: Dérapage (association étudiante au sein même de l’UQAM université où se déroule mon stage), et le site d’un des membres, membre d’une autre assoc’(ce monde là est un heureux réseau qui n’en finit pas). Par ce lien vous trouverez des liens qui vous mèneront vers d’autres liens...qui vous mèneront vers d’autres encore... voici la magie et la folie! du net!

mercredi, novembre 01, 2006

Si...


"Si Paris était comme Montréal, on ferait moins la queue quand on veut un taxi.

Si Paris était comme Montréal, le XVI° arrondissement parlerait anglais.

Si Montréal était comme Paris, on pourrait se balader à poil dans la rue en janvier.

Si Montréal était comme Paris, on dirait "faire du shopping", "aller au parking", "mail" ou "mel", mais aussi "tomber amoureux", "comme des petits pains", "faire un geste" ou "remorquage".

Si Paris était comme Montréal, on dirait "magasiner", "se parquer", "courriel" mais aussi "tomber en amour" (to fall in love), "comme des petits pains chauds", "poser un geste" ou "touing".

Si Montréal était comme Paris, on visiterait les égouts en barque.

Si Paris était comme Montréal, les gens seraint plus cools.

Si Montréal était comme Paris, le café serait meilleur.

Si Paris était comme Montréal, la viande serait plus tendre.

Si Paris était comme Montréal, il y aurait trois grands festivals de cinéma par an".

Dominique Noguez "Libertés"

lundi, octobre 16, 2006

Eveil à la lenteur, à la pureté...


Vendredi soir, j'ai été voir un spectacle de danse contemporaine au Théâtre Maisonneuve à Montréal. C'était une expérience sensible: la scène, le décor, les lumières nous plongeaient dans une ambiance surréaliste, quasi lunaire. Tout commence avec un parterre de "fleurs" aux allures d'anémone de mer...un danseur peint de talque blanc commence une danse lente et fluide, comme si un vent le ralentissait. Le décor de fleurs se lève en s'ondulant en même temps qu'une lueur. A ce moment précis je réalise ô combien la lumière joue un rôle dans la mise en scène, en plus d'éclairer les danseurs comme à sa fonction de base, elle danse avec lui, reflète son état d'âme et sert de véritable décor. Car en y réfléchissant bien le décor était assez épuré, il suffisait, il n'altérait pas à la véritable oeuvre qu'est le corps dansant. Les danseurs étaient tout aussi exceptionnels : on voyait des corps se muant et se transformant ne sachant pas s'il s'agissait de fantômes ou de corps humains, car le talque sur leur peau se transformait en nuages de poussières au grés de leur mouvement. Ce qui m'a d'autant plus surprise dans ce spectacle, c'est que les danseurs, presque acteurs étaient tout aussi expressifs que leur mouvement, tantôt grimaçant, tantôt ironiquement rieur... les costumes rajoutaient à cette impression de surnaturelle ainsi que la bande son (musique traditionnelle japonaise, classique avec du piano et la percussion donnait un rythme accéléré par moment).

lundi, octobre 09, 2006

Bilan de la 1ère semaine de stage

C'est cette semaine que j'ai commencé mon stage au centre de design comme assistante du montage des expostions. Cette semaine n'était pas chargée et j'ai commencé à avoir peur de m'ennuyer, je me suis même sentie frustrée. En effet le centre de design à l'Uqam fait partie de l'école de design j'y vois donc des étudiants, des salles de cours exceptionnelles, un atelier énorme, des locaux superbes bref tout ça pourrai paraitre à ma portée mais des coups de téléphone m'attendent au Centre... Le comble, un concours de design pour un porte cd/dvd pour le Cirque du Soleil auquel seuls les étudiants de l'Uqam peuvent concourir.
Mon travail pour l'instant se résume ainsi: passer des coups de téléphone, organiser les expos itinérantes, faire du texte sur words ! beuhhh. Mais c'est là que j'oublie de vous dire que l'expo que je prépare en ce moment est la Biennale de St-Etienne. J'ai eu au téléphone tout les designer qui seront représentés, j'en rencontrerai la plupart car j'accompagne un camion chargé de récupérer tout les objets imposants qui voyageront dans des caisses. J'ai eu donc sous la main tout les textes associés aux objets dont j'ai fait la mise en page. Il faut savoir également qu'ici à Montréal, au Québec le milieu du travail laisse une grande liberté à celui qui travaille. Aucune tâche n'est dictée, voilà la difficulté première que j'ai du affronter: dans le doute je préfèrais demander avant de faire les choses, mais ça leur parait tellement évident, qu'ils ne m'écoutent guère ! J'ai compris alors que j'avais tout à prouver. Anticiper, m'organiser et surtout faire des initiatives. Beaucoup de boulots chiants en France sont d'autant plus interessants ici car la façon de fonctionner est différente. Maintenant j'essaye de foncer, même si j'ai un peu de mal à m'adapter, tout en réfléchissant à m'organiser au mieux. Quitte à faire des erreurs, après tout ce n'est pas comme ça que l'on apprend ?
La prochaine étape sera une exposition sur les 25 ans du Centre. Soirée qui risque d'être très mondaine à laquelle je serai présente. J'ai pu voir les invités de cette soirée: beaucoup de designer et graphistes montréalais mais aussi Saucier + Perrotte ! Le programme sera chargé: démontage de l'expo actuelle (design Vlaanderen) pour remonter aussitôt la prochaine et ceci dans un très bref délais.Enfin du lundi au vendredi mon humeur a changé, je me dis qu'au moins je met un pied dans le monde du travail. Je remarque que créer ne suffit pas, il reste l'envers du décors, le chiant du chiant, les paperasses administratives auxquelles on échappe pas. Même les artistes n'y échappent pas surtout lorsqu'il s'agit de faire diffuser leurs projets à la Biennale de St-Etienne !

mercredi, octobre 04, 2006

cité invisible...suite

Cette manifestation m'aura permis de découvrir plein d'artistes vidéastes qui ont su parler de l'espace urbain ainsi que des changements sociaux, architecturaux qu'ont engendré le statut d'une ville "multiculturel". C'est aussi grâce à cette occasion précise ainsi que d'autres expositions (Son et vision: L’image photographique et vidéographique dans l’art contemporain au Canada: http://www.mbam.qc.ca/fr/expositions/exposition_120.html) que j'ai pu remarqué que Montréal et le Canada entier était un pôle attractif concernant les nouveaux médias dans l'art. Le renouveau culturel transforme donc le paysage urbain et social de cette ville portuaire et industrielle ce que met très bien en avant certaine vidéo.

J'ai retenu quelques vidéos marquantes dont je laisse les liens de mes recherches:
- Anouk De Clercq "builing": cette vidéo est une façon de montrer que l'outil infographique peut nous faire voir autre chose que des images lisses et froides. On y voit des architectures intérieures (3D) morcelées dont les lignes se déplacent créant grâce au noir et blanc un effet de volume et de lumière à la fois et un jeu graphique. Comment faire naître un espace à partir de lignes?... rdv au
http://www.portapak.be/
-Didier Feldmann "Paris: une réalité inachevée": humour ! le tout dans un univers très pop. J'en connais un qui devrait adorer
www.videopaper.net
-Jean-Gabriel "Dies Irae" parfois on ne peut parler à la place des images (je vais essayer de trouver des extraits) affaire à suivre...
-Elise Leclercq "Usures": " Les incessantes frictions et incohérences entre mémoire collective et mémoire individuelle, grande et petite histoire, servent de cadre à l’expérience d’une multiplicité. Cette parole est souvent accompagnée par la présence du corps dans l’espace, une présence physique envisagée comme langage à part entière. " à suivre...
-Un reportage réalisé par champ libre organisateur de l'évènement qui site des artistes-vidéastes "Vidéoscopie":
www.champlibre.com/cl/fr/frameset.htm
J'ai rencontré également un collectif d'artiste dont voici le site
www.moons.mu-asso.org en particulier Joachim Montessuis, nouvelle vague après le manifeste futuriste de l'art des bruits de Russolo, qui édite également une compilation "art sonore" www.erratum.org (des morceaux sont à écouter)
Et si ça interesse certains, le collectif sera à la prochaine nuit blanche à Paris
www.conteners.org/-paris-2006-
J'en ai profité, malgré le peu de temps que l'on avait à m'accorder, pour parler et montrer mon travail de vidéo... c'est encore une affaire à suivre.

Aujourd'hui je crois qu'on peut réellement parler de "poétique urbaine" parceque la ville a son propre langage, la ville a son identité propre. A travers elle on se reconnait, on forge notre identité, notre culture. De plus en d'artistes en prennent conscience et travaillent autour, avec elle. Que se soit en intégrant de l'art dans l'environnement urbain, des signalétiques, des parcours ou scénographies... A l'Université de l'Uqam il existe d'ailleurs une spécialité dans la section design: design d'événement dont le programme semble très interessant. J'invite donc tout les profs à venir sur ce lien:
www.design.uqam.ca/dess/evenements/index.html


samedi, septembre 30, 2006

Une expérience unique


Durant la manifestation internationale de vidéo et d'art électronique, j'ai eu l'occasion de vivre une expérience hors du commun: un parcours "sonore" au bras d'un aveugle. Mais là j'entend que c'est l'aveugle qui m'a fait parcourir le quartier St-Catherine car j'avais les yeux bandés. Voilà une façon de découvrir Montréal d'une tout autre manière, privilégiant les sens comme l'ouie, le toucher...Bilan de cette expérience: je ne m'attendais pas à être aussi détendue avec la personne aveugle et je remarque que c'est beaucoup plus accessible d'autant plus que l'on ne nous juge pas sur notre apparence. La personne aveugle m'a surpris de part son extrême sens de l'orientation. Nous nous sommes repérés grâce à des choses plus tactiles comme l'aspérité du sol, j'avoue avoir plus d'une fois manqué le bord d'un trottoir mais le plus difficile a été de traverser les grandes avenues car on devait se repérer par rapport aux bruits des moteurs de voiture car à Montréal il existe très peu d'indicatifs sonores.
Cette expérience complètera un sujet auquel je m'étais interessée auparavant: les aveugles de naissance et la peinture ou autrement dit le sujet de la perception et des sens. Je ne pouvais manquer de me mettre ne serait-ce qu'une heure "dans la peau d'un aveugle" !

vendredi, septembre 29, 2006

....dans la ville souterraine

J'aimerai vous faire partager quelquechose de propre à Montréal, même le p'tit poucet en plantant ses cailloux n'aurait pas pu s'en sortir. La ville souterraine est un véritable labyrinthe qui regorgent de passages aussi étroits qu'interminables. Mais le plus fort dans tout ça, c'est qu'il est possible d'aller partout sans sortir du métro. Ne sachant pas exactement comment ça marche, je m'enmitoufle sagement pour contrer l'horrible vent de Montréal. A l'intérieur, il fait super chaud, je vois les gens habillés d'un petit t-shirt, des claquettes aux pieds même ! Annie me dit qu'en hiver certains se balladent avec juste un t-shirt sous leur gros manteau...j'arrive donc en semi-sueur dans un de ces couloirs qui me fait débarquer dans un hôtel plutôt chicos. Moi avec mon sac de touriste !
En sortant, je me retrouve avec une impression, à la fois de déjà vu et de redécouverte. Je me retrouve nez-à-nez avec des builing haut comme 3fois ceux de chez nous. L'organisation de la ville en damier comme dans le modèle américain est censé m'aider. Mais les rues sont tellement longues, qu'il faut les nommer par "est-ouest". Il me faudra développer un nouvel sens de l'orientation propre à ce modèle, en espérant ne pas perdre la tête...Mais là je sais que depuis que je suis ici elle tourne déjà !

mardi, septembre 26, 2006

Embarquation le 19 septembre à Roissy, à la sortie de la boîte à sardines du RER parisien, posée enfin cette foutue valise qui m'aura suivie de mon Alsace jusqu'à la capitale. Me voici donc installée, excitée et angoissée à l'idée de partir. Et puis 8 heures plus tard, me voici à l'aéroport de Montréal. Annie ma coloc' m'attend avec une superbe pancarte qui a de quoi envier tout le monde.
1ères impressions de Montréal, c'est une ville d'art et de culture. A chaque pas que je fais je ne peux faire autrement que de m'arrêter devant les nombreux graff magnifiques qui ornent les murs de la ville. La bibliothèque Nationale du Québec est immense, tout est immense d'ailleurs comme l'électroménager, les portions dans les supermarchés: on sent l'influence des Etats-Unis !Malgré la période estivale passée, il y encore plein de festivals de tout genre: manifestation de vidéo et d'art électronique, un week-end culturel où pleins d'activités sont ouvertes à tous, un festival de cinéma et j'en passe. Les théâtres sont entassés les uns sur les autres, bref je ne sais plus où donner de la tête !
Mon stage commence dans une semaine, j'ai donc encore le temps de pratiquer le sport national le hockey de couloir avant de passer aux choses sérieuses. Je vous laisse le site de l'endroit et je vais faire mon stage: www.centrededesign.uqam.ca
Bonne chance à tout ceux qui voyage !